J'ai commencé l'apiculture avec 1 essaim sauvage il y a 7 ans ne connaissant rien à l'apiculture,, j'ai appris seul , au contact des ruches et à l'occasion de rencontres avec d'autres apiculteurs. Au fil des année, mon rucher s'est agrandi , j'ai beaucoup travaillé comme salarié afin d'avoir les moyens d'investir et de développer mon activité. Aujourd'hui j'ai environ 150 ruches qui hivernent. Je pensais faire travailler des abeilles et c'est moi qui travaille le plus!!!
Encore beaucoup d'investissements sont à venir, je reste salarié à mi-temps.
L'apiculture reste une pratique difficile, physiquement et émotionnellement dure, la production est aléatoire, les abeilles sont constamment affaiblies par les conséquences de
la présence de varroa, de la baisse de la
biodiversité et des modifications climatiques chaotiques. Les ruches sont nourries hors période de récolte et juste pour garantir leur survie même si je veille à
leur laisser toujours une bonne partie de la récolte pour elles.
Cela reste pour moi une belle aventure dont j'aurai beaucoup de mal à me passer : il y a tant de beauté à voir les abeilles vivre et produire du miel!
Proverbe du Bénin
Une petite Mélia prête à m'aider, mais finalement non ! et sa maman aussi ! Mais un peu loin des abeilles, j'ai de l'aide !!!